Le réveil a sonné chers patriotes

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  L’occasion m’est  propice de vous exprimer tout d’abord, et en même temps, mes vœux les plus sincères, ma respectueuse gratitude pour votre fidélité : aussi vous dire que l’année 2012 ne peut être l’année  sommeilleuse mais plutôt celle de l’état de … Lire la suite

NAUFRAGE EN SERIE TROP C’EST TROP

 

 

Le ciel fut son désir, la mer sa sépulture,

On ne peut comprendre comme on ne peut pas comprendre que notre pays soit toujours le pays de l’incompréhension. De tout temps, on lui offre une page noire, de l’ancre noire, pour nous inciter à écrire la confusion que présente en lui l’insupportable réalité.

 

Cette manière de se conduire, à chaque fois qu’un drame nous tombe sur la tête doit nous dédire.

Cette intolérance tolérée, qui protège l’indifférence ne fait qu’accentuer une douleur si vive.

Il n’y a eu manifestement un comportement quoique dans l’appréciation de l’information car le cynisme n’est autre chose que de faire en sorte que l’on s’intéresse à vous mais par dérision.

Tout le monde sait que l’inavouable, c’est la méconnaissance du connaître dont on en fait un feuilleton de mauvais goût ne sachant pas soi-même ce à quoi il se réveille.

 

Ces gens, ce sont des citoyens comme tant citoyen. Ce ne sont pas des éclopés sans âme mais des hommes et des femmes dont leur souffrance nous interpelle tous notamment aux responsables publics. Que l’on ne peut déplorer une telle tragédie. Toute déclaration doit poser le problème, de la sécurité maritime, aérienne, et météorologique. Toute déclaration doit tenir compte de la réponse à donner de la solution à apporter à cette tragédie nationale.

 

C’est encore une page triste qui en rappelle à beaucoup d’autres dans l’inconsolable. Personne ne souhaite se rendre au ciel dans des circonstances pareilles. Le poids de la douleur pèse lourd, très lourd puisqu’il s’agit de la mort, des morts qui pouvaient être évités si les courtes vues ne font que courir après les destins brisés. J’ai en mémoire le souvenir brûlant, du Samson en 2004 pour ne citer que cela.

 

Ce ne sont pas des gens qui échappaient une guerre mais des citoyens qui voulaient se rendre, passer le mois de ramadan sereinement en famille. Tout bascule au bas de revers de la vie. Quel paysage de fin de vie. Comment un responsable de la sécurité maritime peut avoir le sommeil lorsque l’on a appris une telle détresse. Quelle légèreté, quelle irresponsabilité. Bien sûr, on peut comme d’habitude s’autoriser toute bonne conscience. Hélas !

 

Pour que cela ne se reproduise, il faut que chacun interroge sa boule de cristal et se rappeler que le pays a des vrais problèmes de sécurité maritime aérienne et météorologique.

Ces problèmes ont été approfondis la deuxième conférence de table ronde des partenaires du développement des Comores en date du 24- 25 juin 1991 à Genève.

 

Il s’est trouvé que les secteurs du transport maritime, de l’aéronautique, et météorologique ont été éminemment approfondis. Il a été recommandé je cite que les transports maritimes ont une grande importance dans un pays insulaire tels que les Comores.

 

Cela va de soi, il faut la mise en place de matériels de radio- navigation et aéronautique spécifiques, la mise en place d’un groupe électrogène de secours de 50kva et la mise en conformité des équipements incendies et sauvetage en mer avec les normes 0AC .

 

Le document plaide le retour à une situation normale qui ne peut être atteint que par un  contrôle satisfaisant de toute navigation dans les eaux archipélagiques territoriales ou intérieurs.

Il faut aussi deux vedettes de construction solide susceptibles de naviguer au large par mer formée et pouvant atteindre une vitesse de 14 nœuds.

 

Ensuite il a été recommandé de renforcer et développer les réseaux météorologiques et les moyens de télécommunication de spécialiser le centre de Hahaya dans la prévision locale et la veille du temps. Alors si il y’a des gens qui veulent s’arc-bouter au pouvoir uniquement pour se faire applaudir, qu’ils continuent à promettre des ponts s’il n’ya pas de fleuves.

 Ils verront in fine le résultat.

L a déclaration du président français est une opportunité à saisir pour signer des accords qui exigent une forte discipline. Car la volonté politique s’accompagne avec le sérieux du travail accompli.

A vous Monsieur le président Ikililou Dhoinine de nettoyer la présence brutale et l’absence tout aussi brutale du passé.

 

 

 

Laissi BEN ALI

Lettre ouverte à son excellence IKILILOU DHOININE, Président de la République des Comores

 

Excellence,

 

Le 26 mai 2011, l’aurore avec ses crépuscules lumineux fera date. Vous aurez en charge et pendant cinq ans, le destin de la nation. Dans un monde de comparaison, rien ne peut-être rien. Nous avons une jeune Nation riche d’amour. Le comorien a une âme; il faut la valoriser disait Ali Soilihi M’tsachiwa. Les tressaillements qui se sont succédé dans le temps, m’incitent à vous écrire pour marquer mes espérances. Comme le montre la chronologie d’événements dans le monde, notre jeune Nation n’est pas épargnée et se situe entre l’exclamation et l’interrogation.

Votre tâche s’annonce exigeante, délicate, car lourdement aggravée par un environnement national et international sans cesse bouillonnant. Notre jeune nation n’est nullement un complexe énigmatique. Vous êtes au-dessus de tout soupçon car vous êtes de la race « d’aucun air soupçonneux » pour défendre les valeurs que la Nation incarne et s’identifie. Vous êtes le premier des comoriens à les défendre sans haine, sans rancune comme votre prédécesseur. En somme, devant l’histoire, face au peuple, la gloire sera de prouver, de gouverner une jeune nation qui a tant souffert et qui souffre encore sous perfusion.

Un jour à Beit-Salam, la mouvance présidentielle dans ses pressentiments, le Président A.A  SAMBI s’est livré à nous décrire à grands traits votre portrait sur le désintéressement pour tout ce qui est attrait au matérialisme et au pécule; ce jour là, j’ai compris l’essence en votre foi dans le religieux et dans vos aptitudes. A travers ses propos, l’indiscutable, ouvrit l’espace pour la succession.

Ils sont rares les hommes qui se fidélisent et qui croient en la fidélité. A l’épreuve du temps, je peux affirmer que la fidélité au sens noble du terme révèle une sincérité sans fissure. Celle que l’on se doit à soi-même. Ce fut une belle leçon de moralité pour ceux qui font de la politique pécuniaire.

Monsieur le Président, votre humilité naturelle fut déjà la riposte à la provocation. Votre discrétion qui vous caractérise est une des grandes qualités pour un Chef d’Etat. Vous aurez à gérer la provocation, le paradoxe, mais aussi et heureusement l’action. Or l’action n’est pas une affaire de tout repos. Mieux que quiconque vous le savez, le pays ne peut s’en sortir là où il se trouve en distribuant des rémunérations à des amis, mais en mobilisant les têtes et bras « au service d’un idéal commun ». Aujourd’hui, vous avez une place à part car le pays s’identifie à vous.

En vous, il attend non pas les rapports du poète avec sa mère, mais la ferveur du courage pour l’engagement du bien-être. Votre investiture le 26 mai est gage d’événement  heureux ; un gage d’amitié et de fraternité. Le pays s’en réjouit. Soyez le bâtisseur pour l’édification de notre jeune nation. Malgré les efforts consentis par votre prédécesseur, le pays n’a pu échapper aux échecs de beaucoup de nos idéaux.

Le temporel fut lourd car le temps et l’espace furent au demeurant des ânes-bâtés. Nous avons une économie nullarde puisque toutes ses composantes sont nulles. De mal en plus mal, tous les produits sont importés. C’est une réalité catastrophique qui nous entraîne au catastrophisme. C’est un véritable cache scie qui empêche le pays d’avancer. Aucun secteur n’est évolué, évalué mais plutôt dévalué, brimé et méprisé. Votre prédécesseur fut le réconciliateur de la légitimité nationale. Il a redonné au pays son rang dans le monde. Pendant ce temps, les pignoufs et les pipelets coururent dans les officines de la trahison comme des mouches sur une ampoule.

Monsieur le Président, la politique est impitoyable puisqu’elle a ses obligations qu’il faut prendre à tâche. Elle est aussi impitoyable puisqu’elle possède l’art de corroder le sens normal de la vie des gens. Notre jeune nation avec ses 2034 km2 est certes, la moins peuplée dans la région entre guillemet mais la plus riche dans ses vérités à objets d’erreurs. Le temps nous oblige à nous reconstruire, à revoir nos faiblesses afin de pouvoir capitaliser nos forces pour offrir demain la beauté de nos rêves à nos enfants. Par le temps qui passe, le peuple ne souhaite que de renvoyer ce mélodrame dans le sac à poubelles de l’histoire.

Clore ma lettre sans un mot sur l’île comorienne de Mayotte, ce serait parrainé le prince Sakalava Andrian T’souli chassé de chez lui pour se réfugier chez nous. Ce paria noirceur qui se prenait pour le maître de l’île, voulant se vêtir du neuf, vêtit l’apocalypse pour installer le « miroir de limbe ».

Le combat pour Mayotte, ce n’est pas le combat d’un homme, mais celui d’un peuple. Il n’y a pas une île en cavale, il y a un peuple qui veut s’unir et s’entendre. Le temps des cerises et des délires est terminé. Il faut créer une commission contributive à l’endroit de ceux qui ont foisonné notre histoire en tant qu’acteurs et réalisateurs. Je pense notamment à ceux qui n’ont jamais été «des toiles d’araignées à travers lesquelles passent les grosses mouches et où restent les petites » Monsieur  Saïd Hassane S.Hachim – Ali Bazi Salim – Ali Mroudjaé – Ali M’lahaïli – Mouzaoir Abdallah – Damir Ben Ali – Mohamed Hassanaly –Omar Tamou – Issihaka Abdourazak – Mikidache Abdourahim. Ces hommes peuvent élaborer des idées fortes sources d’inspiration et d’espoir pour l’ile comorienne de Mayotte.

 

« Où manque la force, le droit disparait ; où apparait la force, le droit commence à briller » Maurice Barrès

 

 

Laissi BEN ALI

Opinion:Les Comores : un pays qui se cherche

 

Encore une fois, le pays est à des rudes épreuves. Les divisions politiques prennent le dessus sur les intérêts fédérateurs de la nation.

Alors que le pays est considéré indépendant, il continue à vivre sous perfusion et à dépendre entièrement du soutien de ses partenaires traditionnels extérieurs. Le président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a marqué, dans son discours désormais historique de New York, sa volonté de garantir une liberté de manœuvre pour les Comores.

Il a livré certaines vérités, jadis enfouies pour des intérêts de pouvoir. Il a redonné espoir à son peuple et plus de considération pour la nation. Il a élevé le sens patriotique et la conscience nationale à un niveau tel qu’il serait difficile pour la diplomatie de revenir sur les discours vides et complaisants du passé. Sambi a administré une leçon magistrale. Rien ne se fera dans  ce pays si nous ne parvenons pas à choisir nos représentants sur la base des socles valeurs , qui sont « la passé patriotique » des hommes et des femmes et « la conscience nationale » qu’ils incarnent .

En ma qualité de vice-président aux dernières élections primaires , l’expérience  vécue mérite que je m’y attarde pour apporter ma contribution afin de donner à la démocratie  son sens véritable : celle de donner au peuple la liberté de choisir par les urnes , en toute liberté de choisir par les urnes , en toute liberté et sans contrainte , ni influence , les dirigeants qui répondent à leurs intérêts , à leurs préoccupations .

L’expérience mohélienne des primaires, a tété viciée par le déploiement sans vergogne de l’argent pour acheter les consciences et racheter les voix. La corruption qui frappe au grand jour aux portes de la démocratie, est une menace sérieuse des fondements de la démocratie.

Sans exagérer, l’argent fut le seul aiguilllon de la campagne, à tel point que la politique risque de porter atteinte au respect de la chose publique et nous en sommes tous coupables de ces dérives, par notre silence répréhensible. La logique voudrait que l’amour pour notre pays soit naturel .Mais la corruption a atteint des sommets jusqu’ici insoupçonnés, et la classe politique tirent la meilleure partie de cette décadence.

Le peuple observe nos actions et comprend ses méfaits, à court comme à long terme. Les Comores ne sont pas le centre du monde, ni à la marge du monde. Elles peuvent comme dans d’autres contrées sombrer dans des abimes insondables. Je ne peux conclure que par cette note d’espoir d’un grand chef d’état Français, qui disait que l’amour de la partie et l’attachement à la démocratie pendront le dessus sur la querelle.

 

 

Laissi BEN ALI

Moroni n’est pas un salon surchauffé

 

 

 

La capitale des Comores que j’appelle de mes vœux le carrefour du grand centre doit s’émanciper afin de pouvoir jouer son rôle.  Il faut que le peuple Comorien songe à s’élever pour servir et construire son capitale. Moroni sera la capitale lorsqu’elle sera pour les autres, jamais pour elle-même. Elle sera l’intégration de l’avenir pour l’espace et dans l’espace. Pour ce faire, soyons des grands acteurs pour ne paraître que des petits spectateurs. Soyons des grands acteurs pour ne paraître  que des petits spectateurs. Soyons des grands observateurs pour ne paraître que des petits conservateurs.

 

La situation qui prévaut aujourd’hui, nous amène à nous opposer contre le silence, contre le bâillonnement  de toujours ça ! Rien que ça !  On nous abasourdit  de nous contenter à ce que l’on a pas ce que l’on aime. Est-ce que nous ne sommes en droit de penser, à ce que nous aimerions ? Le temps nous observe et ne nous quitte pas. Refusons l’idée  selon laquelle, on ne peut que se résigner à s’apitoyer dans son local pour réussir selon la bénédiction du droit divin.

 

Nous n’avons pas à avoir peur du présent au risque de se faire juger sévèrement par l’histoire. Le sens de nos réflexions ne devinrent  s’arrêter au-dessus de nos ceintures. Chacun de nous a l’obligation de porter encore très haut le drapeau des combats difficiles. Longtemps nous avions dormi sur les lauriers sans jamais se soucier de la force des libellules une fois rassemblées .Pendant longtemps encore, nous eûmes servi en rang de soldat sans être guerrier. Ce n’est pas glorieux !

 

Le temps ouvrit nos consciences. « Or la conscience ne trompe jamais ; elle est le guide de l’homme ».Ainsi, il parait que « la conscience et la voix de l’âme n’ont été conséquent avec l’objectif ».Ayons donc une idée de nous même pour une bonne conscience à ce qui s’offre en nous. La voix suivra j’en suis sur dans la résonance vibratoire d’influence.

 

Moroni c’est le globe qui englobe le bambao, le Hambou et Itsandra. Cette agglomération est un grand mariage consanguin en vue de se défendre, de s’administrer pour les grandes causes du pays. Cela peut servir d’exemple pour sortir de nos petits fragments qui ne servent qu’à des échos d’amitié qui s’éloignent de plus en plus. Pour l’heure, les adversaires ne manqueront pas. Réussir cette incorporation dans le respect identitaire de chacune de nos trois régions, ferait de notre capitale le projecteur qu’éclairera notre combat commun. 

 

« L’avenir est ce qu’il ya de pire dans le présent ». N’ayons  jamais peur du présent afin de mieux se préparer à affronter l’avenir .Car là aussi il faut savoir que les difficultés agissent dans les difficultés. Par conséquent, les épreuves nous murissent. Cette idée du réel n’est qu’un rêve héroïque à réaliser. Beaucoup d’entre nous, s’obstinent à sonner l’heure, car nous sommes convaincus  que le risque en vaut  la chandelle. Une mutation s’opère partout dans le monde : nous ne pouvons être l’exception autrement nous vieillissons  sans vieillir  c’est-à-dire n’avoir  comme support de vivre le désœuvrement absolu de l’intelligence.

 

Encore une fois, ayons une haute idée de nous-mêmes pour comprendre ce qui s’offre  en nous, et ce qui s’offre au pays. Ce projet à terme serait le fleuron, la fierté de toute la nation. Un privilège à léguer aux générations de la vie future, les émotions diverses de leurs âmes qui convergent sur le collectif patriotique.  

 

« Personne n’est malheureux parce qu’elle a de l’ambition mais parce qu’elle est dévorée »

 

 

Laissi BEN ALI

 

Rêveur ! Réveillez-vous pour faire des beaux rêves

 

 

Gustave Flaubert disait le mot ne manque jamais quand on possède l’idée. Encore une fois, le troisième tour Mohelien  n’est pas le tour  où le soleil se lève parce qu’il dut se lever. Il n’est pas non plus le tour où se couche parce qu’il dut se coucher. Je crois que c’est le tour où le volontarisme (parce que j’en vois les signes) réussira  à « mûrir ce fruit tardif parce qu’il devienne doux ».

La fermeté de caractère que manifeste le président Ikililou dut conduire son volontarisme à faire  disparaître  les impuretés .En se fiant à la connaissance vous aurez à déterrer le meilleur pour le remettre à sa place. Je parle de connaissance car à force de nous vanter de l’expérience, personne n’y comprend rien. Certains avant vous, l’Etat c’est moi. Avec vous, l’Etat c’est vous et nous. Voilà mon avis, la différence qui peut y avoir en l’expérience et la connaissance.  

Le pouvoir, j’allais dire votre élection, vous ouvrit le portail monumental du pays pour que votre présence  d’esprit ne soit pas absence d’esprit comme cela se produit, se reproduit dans le passé. Le pouvoir est dangereux car il peut transformer l’homme dans sa dimension au point de ne plus penser à son lit embaumé. Vous avez entrepris des mesures qui obéissent à des règles rigoureuses  y compris sur la conduite  et le comportement des hommes dans les affaires de l’Etat. Ce sont des mesures dignes de louange auxquelles je souscris dans ses applications.

Ce volontarisme qui va dans le bon sens fut une des preuves d’un projet raisonné qui explique, illustre votre volonté de réussir votre quinquennat. Le mérite  d’un dirigeant c’est  son impopularité ! Populaire à réviser, à corriger, à modifier, et à remettre au point le bon fonctionnement  des institutions .J’ose dire que vous avez pris un détour qui ne s’harmonise pas avec le passé et rassure plus d’un.

L’Etat comorien eut connu des étangs profonds dont la pêche avait eu plusieurs locataires d’embarcation. De par les mesures audacieuses prises, je me suis dit enfin, en voici un qui est en désaccord avec  Charles de Saint-Evremond mais plutôt en accord avec Alexandre Dumas fils. Le premier disait que la raison d’Etat est une raison mystérieux inventée par la politique pour autoriser ce qui se fait sans raison. Malheureusement cela se vérifie comme règle établie. Mais le second disait que : les hommes sont souvent estimés par les endroits où ils sont le plus blâmables. Vous en êtes de ces rares cas.

N’ayez aucune crainte des gardes-voies, le poste vous offre la garde nationale afin de combattre le royaume des aveugles qui se veulent roi. Dans ce troisième tour, vous êtes Garibaldi et Cavour,  ne put faire obstacle à vos actions. Je sais que la logique de la démocratie fait naître des détracteurs dont l’objectif contribuer à remettre dans le premier état tout ce qui est tordu depuis un peu plus de trois décennies. Le rêve imparfait  qu’on a toujours rêvé, nous abandonne dans un profond sommeil qui, seul peut vaincre la douleur.

Le pays encore une fois, ne peut rester là vu il est. Il doit décoller de là où il est pour ne pas sombrer dans l’infiniment  petit, ou le petit rusé qui passe pour l’expert, et qui fait plonger tout le monde .Hélas ! Dans l’eau bouillante en se frottant les mains. Bien que tout a été dit mais que personne n’écoute disait André Gide, il faut donc recommencer. Allons-y encore au fond des choses. La mise en œuvre de la décentralisation est une des conditions de nous en sortir. De sortir le gouvernement dans le gouffre.

L’Etat dut instaurer le système de collectivité administrative. Sans une décentralisation intelligente dénouée de tout préjugé politique, l’Etat s’étouffe à force d’éternuement. La décentralisation demande une forte dose de volonté et de sottise. Il faut des grands projets sociaux notamment éducatifs, santé publique et administration préfectorale. Un projet éducatif car l’enseignement est devenu une partie d’échecs où se joue les insuccès que nous connaissons à travers des établissements dont les manœuvres politiques dominent un sentiment d’impuissance et résignation de la part de l’Etat. Nous savons qu’un pays ne peut être un pays que si est seulement si son enseignement répond aux règles hors frontière. L’enseignement est un succès de qualité et non une réussite de quantité.

Un projet de santé publique : il faut que la santé publique soit prise sérieusement en charge par l’Etat. Les services de santé doivent s’installer dans les régions sous la responsabilité des officiers de santé formés à l’école nationale de santé. Est que les hôpitaux publics tels que Moroni-El maarouf , Mitsamiouli,Foumbouni et M’beni notamment ne peuvent refuser d’examiner des malades et des blessés parce que… C’est une honte, c’est inadmissible et  inconcevable.    

Le pays doit respirer la santé pour retrouver son équilibre. Le ministère de la santé publique fut par définition charger de tout ce qui concerne la santé et l’hygiène de la population. Enfin, un projet administratif préfectoral impliquant chaque préfecture à se doter d’équipement matériel , informatique et humain lui permettant d’organiser un service d’état civil qui serait une première étape en attendant les prérogatives à jouir progressivement .Bref le temps est au temps.

A chacun sa part de sincérité. Ne manquons pas de sincérité. Car cela ferait l’estime et la gloire de chacun de nous.

 

 

Laissi BEN ALI

Un pays ne peut se développer sans la tête et ses membres

 

La fraternité des âges ne peut se concevoir uniquement par des croyances, des préjugés admis et de fort en gueule. Elle ne peut non plus se concevoir par des talons de mocassin qui claquent à l’œil nu. Le rôle de l’adulte responsable (obligation faite à tout gouvernement) est de réfléchir et d’agir afin de pouvoir attendre son heure pour apprécier le transmis.

Pour moi, le transmis, ne peut être que l’héritage d’une génération à l’autre par le temps présent. Pour moi, encore une fois la richesse d’un peuple ne peut être éprouvée seulement entre le bien et le moins, le bien et le mal mais aussi et surtout entre la vie et la mort. Certes, dans un pays, sous un même toit le destin n’est jamais le même. Pour tout le monde. Est que la nature est faite pour que  chaque peuple se situe dans des limites frontières. Pour mieux s’identifier. Ainsi va la logique du monde malgré la rouille des grands empires économiques.

Je tiens à le dire ici, les pourfendeurs de lendemain, qui se hissent au niveau des particules pour jouer en faveur de, dans l’intérêt de, à l’égard de, n’ont plus de place dans les Comores d’aujourd’hui Aucun Comorien ni faux Comorien quel qu’il soit où qu’il soit ne peut savamment s’octroyer une étiquette d’empereur à la centre-africaine pour opprimer l’âge le plus laborieux de notre pays. Cette classe laborieuse n’a pu se défendre jusqu’à ce jour. Il se défend lorsque son cœur cesse de battre sous le soleil lourd des sillons.

C’est mon heure tranquille de pouvoir parler des Dockers et tous les autres. Ce ne sont pas des lions qui vont boire l’eau salée. Ce sont nos frères, nos petits frères et petits neveux.  Beaucoup d’entre nous se croient encore là haut pour un oui ou pour un non sous n’importe quel prétexte pour crier à pleins poumons et ne dire que ce que tout le monde chante en chœur parce que cet âge laborieuse côtoie sans cesse la mort. Le gouvernement doit sans tarder gommer ce mal en exigent des mesures permettant à ces travailleurs sans nom de bénéficier le fruit de leur préoccupation.

En l’état actuel des choses, l’Etat doit en tenir compte. Des convenances, du bon sens des mesures à prendre. Ces ouvriers qui chargent et déchargent des navires et des camions, payés à la tâches (sans tenir compte du temps employé) au mépris de toute considération humaine.

Comme vous le savez sans doute, ces ouvriers ne possèdent aucune garantie, c’est-à-dire aucune protection en cas d’accident. Ils moururent avant le soir comme ils sont nés au lever du soleil. Ils sont enchaînés par des devinettes qu’ils ne peuvent jamais deviner le juste. Le monde crapuleux, qui en profite pour accabler des esprits qui n’ont pu faire ou fréquenter l’école est au moins utile à ses cendres. Ces hommes (les dockers) ne sont pas plus idiots que d’autres mais moins chanceux. Il faut donc mettre sur rail de sécurité, ce domaine essentiel en posant les vrais problèmes. L’on sait très bien que « le capital mourrait si tous les matins on ne graissait pas les rouages de ses machines avec l’huile d’homme ».

Le temps n’est pas aux antipodes pour comprendre le poids des grues qui hurlent la peur, au-dessus  des têtes, voltigent dans le vide à vent mordant : voilà comment ces ouvriers vivent sous la rage mystérieuse de la mort.

Nous avons malheureusement l’habitude de museler la vérité puisque nous nous connaissons tous ou presque. Il faut dépasser cet état d’esprit qui nous ramène dans les angles à ne point savoir à quoi s’en tenir. C’est pour quoi j’essaie de donner mon point de vue à chaque fois que mes sentiments ne peuvent se consoler devant une telle ou telle situation. Dans ce corps de métier de la main, l’injustice est infligée depuis des longues années sans que cela suscite un intérêt particulier. Ainsi je suggère la création d’un institut polytechnique de formation professionnelle car le pays  a tant besoin des techniciens dans domaines  variés tels que, le ferraillage, la plomberie, la maçonnerie, le carrelage, la carrosserie, les canalisations et les installations sanitaires.

Pour finir, je le redis avec force, le docker est une âme sans oxygène qu’a besoin de s’oxygéner pour éviter l’oxygénothérapie. Il faut que nous sachions, ce à quoi nous empêche d’être les autres, comme les autres pourquoi pas mieux que les autres.

 

 

 

Laissi BEN ALI

Que l’année 2012 fasse disparaître l’enflure richesse des pauvres

 

 

« L’amour pour principe, l’ordre pour base, et le progrès pour but ».L’année nouvelle doit être orgueilleuse au sens noble du terme. Elle ne peut se contenter des déclarations de  bonnes intentions comme ce fut l’année précédente .Force est de constater malheureusement, que la réalité confondue de la gestion publique à celle des ménages fut plus forte que les décideurs politiques n’ont pu faire , face à la terreur de l’argent qui empêche d’agir.

La corruption sans vergogne, les menaces, les intimidations et les chantages ne peuvent remplir les estomacs, ni instruire les enfants, ni guérir les malades. La responsabilité n’est pas une audace confondante qui doit être réduite au silence face à l’érotisme de l’argent du peuple. Aucun gouvernement aussi intelligent qu’il puisse paraître ne saurait faire la zizanie à son peuple ni à choisir en lui , entre soumission et revendication. Si l’on croit qu’un peuple qui ne fait qu’obéir, est un peuple soumis, cela veut dire que ses dirigeants manquent de profondeur et de hauteur.

La crise dont on parle aujourd’hui qui préoccupe le monde riche et le reste, demeure pour notre pays « des désirs qui sommeillent ». Voila le danger. C’est le danger le plus cruel car il vient de la corruption honteuse. C’est le danger le plus difficile à éviter parce qu’il vient de nous même. Il nous appartient de savoir comment l’affronter en nous imposant la règle clé de la moralité sociale et économique. Cela suppose que nous intégrons dans le peloton de l’honnêteté et de l’intégrité.

Monsieur le chef de l’Etat, sans une vision à offrir, le gouvernement ne saurait ni exiger le moindre sacrifice, ni exposer la moindre résistance à celui qui revendique son existence pour exister. Notre pays s’expose dangereusement car si nous négligeons la réalité derrière les actes, rien ne saurait être remédié. Le pays demande plusieurs remonte-pentes pour réapparaître, reprendre un peu plus d’estime aux yeux du monde mais aussi à l’endroit de nos frères Mahorais avant d’aller plus loin.

Il est un secret pour personne qu’en matière des finances publiques, aux yeux du monde, c’est notre pays à qui l’on peut corrompre ses dirigeants pour un morceau de sucre. Que cesse ce système modelé par le proxénétisme de l’expérience sans foi. La réorganisation de l’Etat est une obligation absolue pour échapper à  l’enclos de l’enclume et le marteau.

Je formule mes vœux au chef de l’Etat et son gouvernement, que l’année 2012 soit l’année où l’équipe gouvernementale reprendra le dessus afin de freiner l’enthousiasme mafioso de l’argent. Le peuple est épuisé de survivre pour envier les morts. Le peuple est épuisé de la peur de lendemain sans fin.

Monsieur le président. Vous êtes venu à un moment où malheureusement, il vous faut plusieurs écopes pour épuiser l’eau embarquée car le bateau est exsangue. Vous avez la tâche ardue pour faire disparaître cette image que reflète le visage de la société Comorienne. Pour en faire, il faut une modification des jugements par voie des réalisations et non par du constamment réflexif.

Tout le monde sait « que reconnaître un gouvernement ne veut pas dire l’approuver », car nous savons que l’essentiel d’une politique c’est les résultats .Sur ce point, le temps n’est jamais ensoleillé depuis l’indépendance.

Maintes et maintes fois, nous avons crié au cours de l’année 2011, la misère de l’enseignement, de la santé publique, de la faim et nous y sommes déjà ou presque de retour à la bougie, à l’eau de pluie et au léchage de tronc des bananiers. Par rapport à une telle situation, le gouvernement doit avoir le courage de démêler le vrai du faux en tirant la conclusion qui s’impose.

Bien sûr, il revient au chef de l’Etat de trancher sur ce a quoi il convient de faire car il est le garant de la nation par conséquent « le serviteur et le maître ».Rien ne peut se faire sans  qu’il y ait un bouleversement de nos habitudes. Il faut que nous rattrapions le temps du progrès.

Nous sommes dans une zone économique extrêmement faible. Et nous y sommes de plus en plus sous les basses-fosses de cette crise. Cette année nouvelle est décisive pour que l’on puisse en avoir économiquement. Je souhaite que le chef de l’Etat aura à consigner son gouvernement à s’orienter vers un système où il peut régulariser , contrôler et dépenser ce qu’il convient en pensant de prime à bord aux salaires. C’est le moteur incontournable du pouvoir d’achat ; pour ainsi dire de la croissance. Tout le monde a besoin d’argent pour manger. Car « l’appétit vient en mangeant, la soif s’en va en buvant ».

Nous assistons à un cas d’école qui réunit crispation et permissivité entraînant des déchirures dont la thérapie ne peut guérir. Il y a  des opposants ou disons des éléments en dehors du pouvoir, qui ne sont pas à moins que je me trompe des négativistes. C’est une chance pour la démocratie. Il  faut pour cette nouvelle année, un bel élan qui démontrera la justesse de notre cause, exigeant la parole et le devoir. Cela implique implacablement le développement.

 

 

Laissi BEN ALI