La grève des lycéens à Moroni

L’école est un mandat destiné à l’avenir

« La vérité ne fait pas tant de bien dans le monde que ses apparences y font du mal ».
Dans notre pays, il y a malheureusement dans le loyal désir beaucoup de fautes sans faute. Il ya dans le désir loyal beaucoup d’argent sans le sou. Il ya dans la sensibilité, beaucoup de sans cœur et sans âme .Mais il y a aussi, et heureusement, les combattre le défaitisme, le fatalisme et l’égoïsme.

La grève des lycéens, nous concerne tous .Si je ne me trompe, nos enseignés ne sont pas des trotskistes ni des maoïstes ni des communistes .Ce ne sont pas des nostalgiques d’un passé dont ils ignorent. Seulement, ils refusent de danser à ciel découvert la danse du ventre que veulent leur imposer des responsable « politiques » aux humeurs bien connus.
Depuis très longtemps, la classe politique ne se préoccupe à répondre favorablement aux revendications des élèves, mais cherche le mal-en-point aux enseignants pour des parfaits abrutis, c’est qu’on ne comprend rien à l’histoire, et en retard d’une idée.

Cette liberté d’indifférence infligeait aux élèves et aux enseignants pour une classe politique qui obscurcit tout, me rappelle une certaine époque.je croyais que ces mœurs sont révolus. Or cet aveuglement teinté des sentiments impuissants, conduit au renoncement et au désespoir des élèves notamment. Cette astuce politique qui vise à créer un dysfonctionnement entre élève et enseignant est irresponsable. L’école par définition c’est le « venez on vous espère »car c’est le cœur et l’âme de la jeunesse par conséquent d’un pays.

La grève des lycéens, c’est le refus d’un système qui broie la transparence des aspirations des élèves et leurs enseignants. L’école est en permanence menacée par une politique qui manque de conviction et donc d’imagination. Nous eûmes en système politique éducatif qui, à vrai dire eut servi à chacun sa propre morale l’opportunisme. Un ministre de l’éducation doit se connaître, comment se connaître ! Avant de prétendre parler de l’éducation sans rien savoir d’elle. La politique doit cesser de mentir en lui-même, car élève et professeur, chacun dans son rôle défend sa logique respectable.

La « rancœur » des élèves est un cri d’alarme par lequel le politique doit méditer. Autrement, il risque de marcher dans des clous .En se retrouvant sur le toit de la solitude, les élèves peuvent se trouver dans la lumière de grand jour, le politique dans le précipice. Eviter les extrêmes synonymes de brutalités, dont le plus tard serait-le trop tard. Une année scolaire perdue ne peut rester dans l’omerta. Les élèves ont assez de se retrouver en modèle réduit.
Ce ne sont pas des morceaux de craie ; ils s’en servent pour transmettre un ensemble de connaissances.

Je ne suis pas un enseignant, mais j’ai eu la chance d’en avoir dans ma famille qui de très grandes qualités. J’en connais les règles, les contraintes et la rigueur de cette profession.
Elle impose le respect face à soi même avant toute autre considération. Enseigner n’est pas un jeu ni une manière de terminer ou d’accomplir un travail bureaucratique. C’est la permanence du solidaire dans le tohu-bohu tout au long de sa carrière .C’est un metteur en scène de la vie scolaire. Il concilie, réconcilie ses explications, ses propos en relativisant le doute, en pointe la certitude. Ce qui choque, le politique donne l’impression de n’avoir rien compris le rôle de l’enseignant. Comme si pour lui, l’enseignant doit mécaniquement adhérer à sa posture.
Est bien non. Il agit chimiquement. Je crois que, avec l’avènement du gouverneur Mouigni BARAKA, l’école sortira du bas-côté des routes car ce qui est grand se fait à plusieurs.

Connaissant le gouverneur par son côté consensuel et son meilleur entourage dont les compétences et les mérites ne font aucun doute, l’audace est enfin là pour extirper la grande habileté qui cache l’habileté. J’avoue que j’ai une prédilection particulière vis-à-vis de l’enseignement qu’est le maillon fort, la clé de voûte d’un pays. L’école est l’expression symbolique qui caractérise un pays sa dimension culturelle et intellectuelle.

Entre l’école et le professeur, la politique doit jouer son rôle qui n’a rien avoir avec le calcule
du temps et des hasards. Autrement, il ne bâtit rien et croit gagner encore du temps pour réussir dans l’échec. Si l’on se réjouit du déclin de l’influence du professeur, alors, on se sent bien de voir le pays « s’en allait tâter le vent au large ».De grâce, ne légalisons pas l’irrespect. Ne rendons pas l’adolescent adulte et inversement. L’école, c’est l’effort, l’exigence, l’espoir de l’intelligence. C’est la parabole de l’élève dans tous ses paramètres.

 

Laissi BEN ALI

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