NAUFRAGE EN SERIE TROP C’EST TROP

 

 

Le ciel fut son désir, la mer sa sépulture,

On ne peut comprendre comme on ne peut pas comprendre que notre pays soit toujours le pays de l’incompréhension. De tout temps, on lui offre une page noire, de l’ancre noire, pour nous inciter à écrire la confusion que présente en lui l’insupportable réalité.

 

Cette manière de se conduire, à chaque fois qu’un drame nous tombe sur la tête doit nous dédire.

Cette intolérance tolérée, qui protège l’indifférence ne fait qu’accentuer une douleur si vive.

Il n’y a eu manifestement un comportement quoique dans l’appréciation de l’information car le cynisme n’est autre chose que de faire en sorte que l’on s’intéresse à vous mais par dérision.

Tout le monde sait que l’inavouable, c’est la méconnaissance du connaître dont on en fait un feuilleton de mauvais goût ne sachant pas soi-même ce à quoi il se réveille.

 

Ces gens, ce sont des citoyens comme tant citoyen. Ce ne sont pas des éclopés sans âme mais des hommes et des femmes dont leur souffrance nous interpelle tous notamment aux responsables publics. Que l’on ne peut déplorer une telle tragédie. Toute déclaration doit poser le problème, de la sécurité maritime, aérienne, et météorologique. Toute déclaration doit tenir compte de la réponse à donner de la solution à apporter à cette tragédie nationale.

 

C’est encore une page triste qui en rappelle à beaucoup d’autres dans l’inconsolable. Personne ne souhaite se rendre au ciel dans des circonstances pareilles. Le poids de la douleur pèse lourd, très lourd puisqu’il s’agit de la mort, des morts qui pouvaient être évités si les courtes vues ne font que courir après les destins brisés. J’ai en mémoire le souvenir brûlant, du Samson en 2004 pour ne citer que cela.

 

Ce ne sont pas des gens qui échappaient une guerre mais des citoyens qui voulaient se rendre, passer le mois de ramadan sereinement en famille. Tout bascule au bas de revers de la vie. Quel paysage de fin de vie. Comment un responsable de la sécurité maritime peut avoir le sommeil lorsque l’on a appris une telle détresse. Quelle légèreté, quelle irresponsabilité. Bien sûr, on peut comme d’habitude s’autoriser toute bonne conscience. Hélas !

 

Pour que cela ne se reproduise, il faut que chacun interroge sa boule de cristal et se rappeler que le pays a des vrais problèmes de sécurité maritime aérienne et météorologique.

Ces problèmes ont été approfondis la deuxième conférence de table ronde des partenaires du développement des Comores en date du 24- 25 juin 1991 à Genève.

 

Il s’est trouvé que les secteurs du transport maritime, de l’aéronautique, et météorologique ont été éminemment approfondis. Il a été recommandé je cite que les transports maritimes ont une grande importance dans un pays insulaire tels que les Comores.

 

Cela va de soi, il faut la mise en place de matériels de radio- navigation et aéronautique spécifiques, la mise en place d’un groupe électrogène de secours de 50kva et la mise en conformité des équipements incendies et sauvetage en mer avec les normes 0AC .

 

Le document plaide le retour à une situation normale qui ne peut être atteint que par un  contrôle satisfaisant de toute navigation dans les eaux archipélagiques territoriales ou intérieurs.

Il faut aussi deux vedettes de construction solide susceptibles de naviguer au large par mer formée et pouvant atteindre une vitesse de 14 nœuds.

 

Ensuite il a été recommandé de renforcer et développer les réseaux météorologiques et les moyens de télécommunication de spécialiser le centre de Hahaya dans la prévision locale et la veille du temps. Alors si il y’a des gens qui veulent s’arc-bouter au pouvoir uniquement pour se faire applaudir, qu’ils continuent à promettre des ponts s’il n’ya pas de fleuves.

 Ils verront in fine le résultat.

L a déclaration du président français est une opportunité à saisir pour signer des accords qui exigent une forte discipline. Car la volonté politique s’accompagne avec le sérieux du travail accompli.

A vous Monsieur le président Ikililou Dhoinine de nettoyer la présence brutale et l’absence tout aussi brutale du passé.

 

 

 

Laissi BEN ALI

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