Les Comores et les calamités naturelles

 

Le pays devient en un laps de temps « un loup blessé  qui ne se tait pour mourir et qui mord le couteau de sa gueule qui saigne ». Le temps en opposition avec le temps, les gens devinrent des  fantômes qui descendent au lieu de monter. C’est dire combien le pays en plein tempête, l’autorité observe sans aucune voie de recours. Le restant coi n’est jamais une issue. Grande peur, grand malheur pour un pouvoir synonyme d’objets inanimés.

Pour l’autorité, il faut attendre à quel moment le temps s’associerait avec le soleil afin de lever les bras dans le vent pour dire merci au bon Dieu. Le pouvoir ne peut se permettre de faire de l’opprobre une doctrine politique. Quel extrême déshonneur pour un pays dont l’honneur fut toujours entre guillemet !

Depuis fort longtemps notre pays est considéré comme une tribu dirigée par une phratrie. C’est ce que j’appelle l’absolu relais sans souris témoin. La seule  loi qui vaille fut toujours l’immoralité et l’immobilisme. C’est ainsi que le pays est relégué perpétuellement dans le champ des ruines.

C’est événement malheureux, désastreux voire opprimant doit nous interpeller afin de nous  mettre en action car les mots sont « impuissants face à leur propre signification ». Heureusement dans notre pays, le hautement spontané de la solidarité persévère dans l’orgueil positif. Grâce à cette tradition magnanime, la population Comorienne a constamment montré la joie de l’action et le plaisir de son existence.

Mais cela ne peut donner quitus à l’autorité pour ne rien faire à part les déclarations à sel et à vinaigre. Le drame dans lequel le pays traverse ne peut attendre la solitude du climat solitaire mais une volonté politique.

Les images de désolation qui s’offraient à nos yeux ne peuvent nous condamner dans une situation  sans issue. Face au déraisonnable de l’Etat, la population devrait comprendre que celui-ci ne peut avoir du poids que si, il tombe de haut. Le temps de se mettre au travail a bel et bien sonné. La population a toutes les raisons de savoir louer et blâmer à propos. Car il se trouve qu’à chaque fois qu’un malheur s’est abattu sur nous, le pouvoir réussit  à tout faire pour ne rien faire.

Encore une fois, la population s’est montrée sans sommeil quand le pouvoir se contente de jouer l’utile et l’agréable en croyant savoir feindre. Je constate avec tristesse qu’à chaque fois que le pays traverse une situation difficile, l’esprit du pouvoir  se vide pendant que la population se cherche et se retrouve pour un combat commun.

Il n’y a qu’aux Comores que le crépuscule gouverne. Partout  ailleurs, le jour se lève et se couche sans être en permanence grincheux .Heureusement, nous avons un pays où la foi religieuse ( au sens noble du terme) et les mœurs publiques  sont fortes pour se laisser écraser sans plus se voir.

Tout patriote digne a pu voir comment Moroni sait donner au cœur. Tout le monde sait qu’aucun village  catastrophé n’a pu compter pour  zéro. Dans cette épreuve  commune le sacrifice est commun et que personne n’est une autre mais tout le monde s’aime, se comprend malgré l’inconstance de l’Etat. C’est rarement du déjà-vu.

La ville de Moroni  a insufflé un sang nouveau mobilisant les énergies pour  la bonne cause. C’est ainsi que la ville s’est révoltée dans son âme et dans sa chair pour relever le défi du désespoir d’une population que se regarde sans se voir.

 

LAISSI BEN ALI

Le réveil a sonné chers patriotes

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  L’occasion m’est  propice de vous exprimer tout d’abord, et en même temps, mes vœux les plus sincères, ma respectueuse gratitude pour votre fidélité : aussi vous dire que l’année 2012 ne peut être l’année  sommeilleuse mais plutôt celle de l’état de … Lire la suite

NAUFRAGE EN SERIE TROP C’EST TROP

 

 

Le ciel fut son désir, la mer sa sépulture,

On ne peut comprendre comme on ne peut pas comprendre que notre pays soit toujours le pays de l’incompréhension. De tout temps, on lui offre une page noire, de l’ancre noire, pour nous inciter à écrire la confusion que présente en lui l’insupportable réalité.

 

Cette manière de se conduire, à chaque fois qu’un drame nous tombe sur la tête doit nous dédire.

Cette intolérance tolérée, qui protège l’indifférence ne fait qu’accentuer une douleur si vive.

Il n’y a eu manifestement un comportement quoique dans l’appréciation de l’information car le cynisme n’est autre chose que de faire en sorte que l’on s’intéresse à vous mais par dérision.

Tout le monde sait que l’inavouable, c’est la méconnaissance du connaître dont on en fait un feuilleton de mauvais goût ne sachant pas soi-même ce à quoi il se réveille.

 

Ces gens, ce sont des citoyens comme tant citoyen. Ce ne sont pas des éclopés sans âme mais des hommes et des femmes dont leur souffrance nous interpelle tous notamment aux responsables publics. Que l’on ne peut déplorer une telle tragédie. Toute déclaration doit poser le problème, de la sécurité maritime, aérienne, et météorologique. Toute déclaration doit tenir compte de la réponse à donner de la solution à apporter à cette tragédie nationale.

 

C’est encore une page triste qui en rappelle à beaucoup d’autres dans l’inconsolable. Personne ne souhaite se rendre au ciel dans des circonstances pareilles. Le poids de la douleur pèse lourd, très lourd puisqu’il s’agit de la mort, des morts qui pouvaient être évités si les courtes vues ne font que courir après les destins brisés. J’ai en mémoire le souvenir brûlant, du Samson en 2004 pour ne citer que cela.

 

Ce ne sont pas des gens qui échappaient une guerre mais des citoyens qui voulaient se rendre, passer le mois de ramadan sereinement en famille. Tout bascule au bas de revers de la vie. Quel paysage de fin de vie. Comment un responsable de la sécurité maritime peut avoir le sommeil lorsque l’on a appris une telle détresse. Quelle légèreté, quelle irresponsabilité. Bien sûr, on peut comme d’habitude s’autoriser toute bonne conscience. Hélas !

 

Pour que cela ne se reproduise, il faut que chacun interroge sa boule de cristal et se rappeler que le pays a des vrais problèmes de sécurité maritime aérienne et météorologique.

Ces problèmes ont été approfondis la deuxième conférence de table ronde des partenaires du développement des Comores en date du 24- 25 juin 1991 à Genève.

 

Il s’est trouvé que les secteurs du transport maritime, de l’aéronautique, et météorologique ont été éminemment approfondis. Il a été recommandé je cite que les transports maritimes ont une grande importance dans un pays insulaire tels que les Comores.

 

Cela va de soi, il faut la mise en place de matériels de radio- navigation et aéronautique spécifiques, la mise en place d’un groupe électrogène de secours de 50kva et la mise en conformité des équipements incendies et sauvetage en mer avec les normes 0AC .

 

Le document plaide le retour à une situation normale qui ne peut être atteint que par un  contrôle satisfaisant de toute navigation dans les eaux archipélagiques territoriales ou intérieurs.

Il faut aussi deux vedettes de construction solide susceptibles de naviguer au large par mer formée et pouvant atteindre une vitesse de 14 nœuds.

 

Ensuite il a été recommandé de renforcer et développer les réseaux météorologiques et les moyens de télécommunication de spécialiser le centre de Hahaya dans la prévision locale et la veille du temps. Alors si il y’a des gens qui veulent s’arc-bouter au pouvoir uniquement pour se faire applaudir, qu’ils continuent à promettre des ponts s’il n’ya pas de fleuves.

 Ils verront in fine le résultat.

L a déclaration du président français est une opportunité à saisir pour signer des accords qui exigent une forte discipline. Car la volonté politique s’accompagne avec le sérieux du travail accompli.

A vous Monsieur le président Ikililou Dhoinine de nettoyer la présence brutale et l’absence tout aussi brutale du passé.

 

 

 

Laissi BEN ALI

Lettre ouverte à son excellence IKILILOU DHOININE, Président de la République des Comores

 

Excellence,

 

Le 26 mai 2011, l’aurore avec ses crépuscules lumineux fera date. Vous aurez en charge et pendant cinq ans, le destin de la nation. Dans un monde de comparaison, rien ne peut-être rien. Nous avons une jeune Nation riche d’amour. Le comorien a une âme; il faut la valoriser disait Ali Soilihi M’tsachiwa. Les tressaillements qui se sont succédé dans le temps, m’incitent à vous écrire pour marquer mes espérances. Comme le montre la chronologie d’événements dans le monde, notre jeune Nation n’est pas épargnée et se situe entre l’exclamation et l’interrogation.

Votre tâche s’annonce exigeante, délicate, car lourdement aggravée par un environnement national et international sans cesse bouillonnant. Notre jeune nation n’est nullement un complexe énigmatique. Vous êtes au-dessus de tout soupçon car vous êtes de la race « d’aucun air soupçonneux » pour défendre les valeurs que la Nation incarne et s’identifie. Vous êtes le premier des comoriens à les défendre sans haine, sans rancune comme votre prédécesseur. En somme, devant l’histoire, face au peuple, la gloire sera de prouver, de gouverner une jeune nation qui a tant souffert et qui souffre encore sous perfusion.

Un jour à Beit-Salam, la mouvance présidentielle dans ses pressentiments, le Président A.A  SAMBI s’est livré à nous décrire à grands traits votre portrait sur le désintéressement pour tout ce qui est attrait au matérialisme et au pécule; ce jour là, j’ai compris l’essence en votre foi dans le religieux et dans vos aptitudes. A travers ses propos, l’indiscutable, ouvrit l’espace pour la succession.

Ils sont rares les hommes qui se fidélisent et qui croient en la fidélité. A l’épreuve du temps, je peux affirmer que la fidélité au sens noble du terme révèle une sincérité sans fissure. Celle que l’on se doit à soi-même. Ce fut une belle leçon de moralité pour ceux qui font de la politique pécuniaire.

Monsieur le Président, votre humilité naturelle fut déjà la riposte à la provocation. Votre discrétion qui vous caractérise est une des grandes qualités pour un Chef d’Etat. Vous aurez à gérer la provocation, le paradoxe, mais aussi et heureusement l’action. Or l’action n’est pas une affaire de tout repos. Mieux que quiconque vous le savez, le pays ne peut s’en sortir là où il se trouve en distribuant des rémunérations à des amis, mais en mobilisant les têtes et bras « au service d’un idéal commun ». Aujourd’hui, vous avez une place à part car le pays s’identifie à vous.

En vous, il attend non pas les rapports du poète avec sa mère, mais la ferveur du courage pour l’engagement du bien-être. Votre investiture le 26 mai est gage d’événement  heureux ; un gage d’amitié et de fraternité. Le pays s’en réjouit. Soyez le bâtisseur pour l’édification de notre jeune nation. Malgré les efforts consentis par votre prédécesseur, le pays n’a pu échapper aux échecs de beaucoup de nos idéaux.

Le temporel fut lourd car le temps et l’espace furent au demeurant des ânes-bâtés. Nous avons une économie nullarde puisque toutes ses composantes sont nulles. De mal en plus mal, tous les produits sont importés. C’est une réalité catastrophique qui nous entraîne au catastrophisme. C’est un véritable cache scie qui empêche le pays d’avancer. Aucun secteur n’est évolué, évalué mais plutôt dévalué, brimé et méprisé. Votre prédécesseur fut le réconciliateur de la légitimité nationale. Il a redonné au pays son rang dans le monde. Pendant ce temps, les pignoufs et les pipelets coururent dans les officines de la trahison comme des mouches sur une ampoule.

Monsieur le Président, la politique est impitoyable puisqu’elle a ses obligations qu’il faut prendre à tâche. Elle est aussi impitoyable puisqu’elle possède l’art de corroder le sens normal de la vie des gens. Notre jeune nation avec ses 2034 km2 est certes, la moins peuplée dans la région entre guillemet mais la plus riche dans ses vérités à objets d’erreurs. Le temps nous oblige à nous reconstruire, à revoir nos faiblesses afin de pouvoir capitaliser nos forces pour offrir demain la beauté de nos rêves à nos enfants. Par le temps qui passe, le peuple ne souhaite que de renvoyer ce mélodrame dans le sac à poubelles de l’histoire.

Clore ma lettre sans un mot sur l’île comorienne de Mayotte, ce serait parrainé le prince Sakalava Andrian T’souli chassé de chez lui pour se réfugier chez nous. Ce paria noirceur qui se prenait pour le maître de l’île, voulant se vêtir du neuf, vêtit l’apocalypse pour installer le « miroir de limbe ».

Le combat pour Mayotte, ce n’est pas le combat d’un homme, mais celui d’un peuple. Il n’y a pas une île en cavale, il y a un peuple qui veut s’unir et s’entendre. Le temps des cerises et des délires est terminé. Il faut créer une commission contributive à l’endroit de ceux qui ont foisonné notre histoire en tant qu’acteurs et réalisateurs. Je pense notamment à ceux qui n’ont jamais été «des toiles d’araignées à travers lesquelles passent les grosses mouches et où restent les petites » Monsieur  Saïd Hassane S.Hachim – Ali Bazi Salim – Ali Mroudjaé – Ali M’lahaïli – Mouzaoir Abdallah – Damir Ben Ali – Mohamed Hassanaly –Omar Tamou – Issihaka Abdourazak – Mikidache Abdourahim. Ces hommes peuvent élaborer des idées fortes sources d’inspiration et d’espoir pour l’ile comorienne de Mayotte.

 

« Où manque la force, le droit disparait ; où apparait la force, le droit commence à briller » Maurice Barrès

 

 

Laissi BEN ALI

Opinion:Les Comores : un pays qui se cherche

 

Encore une fois, le pays est à des rudes épreuves. Les divisions politiques prennent le dessus sur les intérêts fédérateurs de la nation.

Alors que le pays est considéré indépendant, il continue à vivre sous perfusion et à dépendre entièrement du soutien de ses partenaires traditionnels extérieurs. Le président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a marqué, dans son discours désormais historique de New York, sa volonté de garantir une liberté de manœuvre pour les Comores.

Il a livré certaines vérités, jadis enfouies pour des intérêts de pouvoir. Il a redonné espoir à son peuple et plus de considération pour la nation. Il a élevé le sens patriotique et la conscience nationale à un niveau tel qu’il serait difficile pour la diplomatie de revenir sur les discours vides et complaisants du passé. Sambi a administré une leçon magistrale. Rien ne se fera dans  ce pays si nous ne parvenons pas à choisir nos représentants sur la base des socles valeurs , qui sont « la passé patriotique » des hommes et des femmes et « la conscience nationale » qu’ils incarnent .

En ma qualité de vice-président aux dernières élections primaires , l’expérience  vécue mérite que je m’y attarde pour apporter ma contribution afin de donner à la démocratie  son sens véritable : celle de donner au peuple la liberté de choisir par les urnes , en toute liberté de choisir par les urnes , en toute liberté et sans contrainte , ni influence , les dirigeants qui répondent à leurs intérêts , à leurs préoccupations .

L’expérience mohélienne des primaires, a tété viciée par le déploiement sans vergogne de l’argent pour acheter les consciences et racheter les voix. La corruption qui frappe au grand jour aux portes de la démocratie, est une menace sérieuse des fondements de la démocratie.

Sans exagérer, l’argent fut le seul aiguilllon de la campagne, à tel point que la politique risque de porter atteinte au respect de la chose publique et nous en sommes tous coupables de ces dérives, par notre silence répréhensible. La logique voudrait que l’amour pour notre pays soit naturel .Mais la corruption a atteint des sommets jusqu’ici insoupçonnés, et la classe politique tirent la meilleure partie de cette décadence.

Le peuple observe nos actions et comprend ses méfaits, à court comme à long terme. Les Comores ne sont pas le centre du monde, ni à la marge du monde. Elles peuvent comme dans d’autres contrées sombrer dans des abimes insondables. Je ne peux conclure que par cette note d’espoir d’un grand chef d’état Français, qui disait que l’amour de la partie et l’attachement à la démocratie pendront le dessus sur la querelle.

 

 

Laissi BEN ALI

Moroni n’est pas un salon surchauffé

 

 

 

La capitale des Comores que j’appelle de mes vœux le carrefour du grand centre doit s’émanciper afin de pouvoir jouer son rôle.  Il faut que le peuple Comorien songe à s’élever pour servir et construire son capitale. Moroni sera la capitale lorsqu’elle sera pour les autres, jamais pour elle-même. Elle sera l’intégration de l’avenir pour l’espace et dans l’espace. Pour ce faire, soyons des grands acteurs pour ne paraître que des petits spectateurs. Soyons des grands acteurs pour ne paraître  que des petits spectateurs. Soyons des grands observateurs pour ne paraître que des petits conservateurs.

 

La situation qui prévaut aujourd’hui, nous amène à nous opposer contre le silence, contre le bâillonnement  de toujours ça ! Rien que ça !  On nous abasourdit  de nous contenter à ce que l’on a pas ce que l’on aime. Est-ce que nous ne sommes en droit de penser, à ce que nous aimerions ? Le temps nous observe et ne nous quitte pas. Refusons l’idée  selon laquelle, on ne peut que se résigner à s’apitoyer dans son local pour réussir selon la bénédiction du droit divin.

 

Nous n’avons pas à avoir peur du présent au risque de se faire juger sévèrement par l’histoire. Le sens de nos réflexions ne devinrent  s’arrêter au-dessus de nos ceintures. Chacun de nous a l’obligation de porter encore très haut le drapeau des combats difficiles. Longtemps nous avions dormi sur les lauriers sans jamais se soucier de la force des libellules une fois rassemblées .Pendant longtemps encore, nous eûmes servi en rang de soldat sans être guerrier. Ce n’est pas glorieux !

 

Le temps ouvrit nos consciences. « Or la conscience ne trompe jamais ; elle est le guide de l’homme ».Ainsi, il parait que « la conscience et la voix de l’âme n’ont été conséquent avec l’objectif ».Ayons donc une idée de nous même pour une bonne conscience à ce qui s’offre en nous. La voix suivra j’en suis sur dans la résonance vibratoire d’influence.

 

Moroni c’est le globe qui englobe le bambao, le Hambou et Itsandra. Cette agglomération est un grand mariage consanguin en vue de se défendre, de s’administrer pour les grandes causes du pays. Cela peut servir d’exemple pour sortir de nos petits fragments qui ne servent qu’à des échos d’amitié qui s’éloignent de plus en plus. Pour l’heure, les adversaires ne manqueront pas. Réussir cette incorporation dans le respect identitaire de chacune de nos trois régions, ferait de notre capitale le projecteur qu’éclairera notre combat commun. 

 

« L’avenir est ce qu’il ya de pire dans le présent ». N’ayons  jamais peur du présent afin de mieux se préparer à affronter l’avenir .Car là aussi il faut savoir que les difficultés agissent dans les difficultés. Par conséquent, les épreuves nous murissent. Cette idée du réel n’est qu’un rêve héroïque à réaliser. Beaucoup d’entre nous, s’obstinent à sonner l’heure, car nous sommes convaincus  que le risque en vaut  la chandelle. Une mutation s’opère partout dans le monde : nous ne pouvons être l’exception autrement nous vieillissons  sans vieillir  c’est-à-dire n’avoir  comme support de vivre le désœuvrement absolu de l’intelligence.

 

Encore une fois, ayons une haute idée de nous-mêmes pour comprendre ce qui s’offre  en nous, et ce qui s’offre au pays. Ce projet à terme serait le fleuron, la fierté de toute la nation. Un privilège à léguer aux générations de la vie future, les émotions diverses de leurs âmes qui convergent sur le collectif patriotique.  

 

« Personne n’est malheureux parce qu’elle a de l’ambition mais parce qu’elle est dévorée »

 

 

Laissi BEN ALI