Le voleur amollit la démocratie

Donnez-moi de l’argent et je ferai élire un morceau de bois. Le danger pour notre pays est celui qui consiste à céder le pas aux nécessités immédiates de l’argent. L’argent cet ennemi de l’honnêteté, ami de la malhonnêteté et adversaire de la crédibilité. L’argent, l’intime de l’abaissement de l’escompte par l’escompteur. A cet escompteur, prototype de l’escroquerie qui s’humilie et qui pavoise sur le « n’y a pas de quoi être fier ». Arrêter de voler ça amollit la démocratie.

C’est de vous qu’il s’agit. D’ici j’aperçois votre beau souci qui soulage votre âme incertaine. Oh ! Comme on dit « tout ce qu’on aime a de l’esprit ». Je sais comment vous avez vécu. Je sais comment vous vivez. Je sais comment vous bougez. Je connais vos activités de la journée, de la nuit et de la rue. Vous êtes bien  animé : Car vous êtes la veillée pour s’occuper activement de vos enveloppes qui enflent votre vanité. Arrêter de voler car à cet égards , la démocratie n’a plus de sens ni de signification .

En vous la lettre de cachet est au service de passage protégé. Oh ! Le veinard qui dirige le passage à vide, ce lieu sombre qui s’attribue l’étrange afin qu’il puisse veiller à ce qu’il ne lui arrive rien. La permanence de besoin le pousse à mettre une lampe veilleuse en plein jour pour se taire. Notre démocratie est devenue un appât sans hameçon. C’est la démocratie de l’escroquerie. Elle ne produit chez nous que les beaux bœufs puisque le peuple ne peut choisir. L’Etat est stationnaire, l’exemple type de dorer les pilules.

Vif et enflammé, l’escroc, ce sculpteur de conscience, savoure sa caisse confiée afin de mieux vendre son animalité aux agioteurs. Voilà comment il donne de l’animation à ses aigres-doux qui l’entourent et qui le personnifient. Ainsi, va la démocratie élective dans sa transformation en lieu scénique pour les scénarios à baissement. Vive et enflammée, cette patrouille qui s’approprie l’argent de l’Etat jouit du bonheur dans son tissu du désir. L’Etat c’est elle. La république c’est aussi elle. Elle demeure la patronne de son entreprise « Comores » et s’amuse à jouer la protectrice de son employé le « peuple ». le pays lui appartient en mêlant ses mains sans gants dans la faiblissement de sa conscience. Cette patrouille à patte blanche, ne pense pas , ne croit pas que demain ce sera à bas les pattes. Ce sera fini de graisser la patte de la République.

En ce mois de ramadan, le peuple ne devrait pas en avoir assez de se regarder. Il refuse ce miroir qui ne se brise pas, qui met à mal la morale de l’exigence. En ce mois de ramadan, la patrouille doit penser à ce qui se passe dans l’esprit des gens ; au lieu de n’avoir à penser qu’à l’argent. L’espace de l’argent ce n’est pas l’espace des gens . Il faut que cette patrouille sache que l’argent tout le monde l’aime mais n’aime que l’argent surtout quand celui-ci est mal acquis. Cette doctrine d’abus de confiance devrait avoir en ce mois sacré une pause. Mais connaissant la fausse qualité de ces soldats du rabaissement, je ne fais que prêcher l’évangile.

Cela fait partie des précieuses situations que personne ne peut convaincre puisque ces soldats sont des fourmis prédatrices. Appauvrir l’Etat en ayant les joues gonflées d’air, cela vous donne le visa ne « rêver que plaies et bosses ». Pour la patrouille, peu importe la provenance de l’argent, celui-ci n’a pas d’odeur. Ne serait ce que pour cela, sa blancheur a sa résistance tellement élevée qu’il remporte toutes les élections  .

 

LAISSI BEN ALI

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