A ce sujet, le plus brillant des corrupteurs à qui tout à chacun ne cesse de soudoyer, reste le corrupteur le plus brûlé. Il brille parce qu’il sait tout bêtement que tout le monde en parle d’un ton aigre malgrès la gratitude des salauds. Il ne sait pas par arriération mentale que le lointain est plus près, et que l’éloignement est à ses trousses. Le tribunal, un point d’honneur au refus a besoin d’une sentence à l’air libre. Car la justice telle qu’elle fonctionne sauve le coupable, condamne l’innocent.
Bien sur, il y a des moments où elle exprime ses dégoûts, ses rejets, ses refus parce que tout est dégoutant à cause d’en haut lieu. C’est ce qui incite le peuple a jugé le défenseur supposé du peuple. La justice oh ! La justice des hommes, mère de l’équité, respect des droits de chacun. C’est bien beau si le sot ne se glisse pas sur les plaisirs ; dans les coffres-forts. La logique aimerait que la justice s’applique mais l’Etat exerce sur elle, le fait magnétisant. Il lui arrive par moments de répliquer en manifestant sans pâtir, sa raideur de patriarche.
En ce moment la, le magnétisme fonctionne entre association secrète et clan associatif pour se défendre. Quelle gravité pour le bonheur des imbéciles qui se croient heureux. Dans ce club , adhèrent , les féodaux, les riches bourgeois , les bourgeois riches, les arrivistes, les parvenus bref tous les gens qui se sont élevés au-dessus de leur condition , en ont gardé des manières qui alimentent la haine publique. Ils se cachent dans l’ancienne cavalerie de la non soumission à la règle de « tous à son impôt ». Le pouvoir est dans son rôle occulte de la politique dédaigneuse qu’il affectionne sournoisement.
Depuis le départ des français, le pays ne finit de respirer le fiasco d’une société corrompue. Tant de coffres-forts notamment les hydrocarbures, la poste, les impôts, l’aéroport, Mwa-Mwe et la Douane sont devenus le parfum de nœud de l’intrigue. Dans ce scénario, les acteurs sont les mêmes, la scène et le décor ne changent pas. Ces départements juteux qui attirent les mouches sont toujours là en service pour les plaisirs en bouquet d’argent crasseux.
Certains gros salauds, indépendamment de ses traitements, perçoivent des indemnités qui font frémir d’horreur. Ces mangeurs de grenouilles n’ont qu’un mot d’ordre dans ses entrailles : se taire. Il faut se taire en appliquant la règle des subsistances, sinon il faudrait fuir. Comment fuir ? Le peuple vous rattrapera et vous déchoira.
Laissi BEN ALI
